and we'll never be royals, it isn't in our blood (andrew)

Andrew Marlow

We sometimes encounter people, even perfect strangers, who begin to interest us at first sight, somehow suddenly, all at once, before a word has been spoken.

SURNOM ~ pas vraiment de surnom défini. ÂGE ~ vingt-neuf ans. NATIONALITÉ ~ américaine. VILLE DE RÉSIDENCE ~ Brattleboro. STATUT CIVIL ~ fiancé. PROFESSION ~ banquier. ORIENTATION SEXUELLE ~ hétérosexuel. SITUATION FINANCIÈRE ~ aisée. CARACTÈRE ~ écrire ici AVATAR ~ joseph gordon-lewitt. CRÉDITS ~ ambitieux, intelligent, cultivé, curieux, attentionné, discret, courtois, réaliste, franc, jaloux, loyal, optimiste, indépendant, travailleur, idéaliste. livanART.

il lui arrive de sauter le repas de midi mais le repas du soir est un vrai rituel pour lui + il ne dort pas beaucoup, dormir est une perte de temps + il n'est pas un fan de sport mais il apprécie de faire un jogging et regarder un match à la tv + il a toujours besoin d'apprendre de nouvelles choses + il écoute peu de musique pourtant il adore ça + il va très souvent au cinéma + il aime le contact avec les autres mais il se sent parfaitement bien à Brattleboro, une petite ville + il n'aime pas faire les courses, il aime y aller à l'ouverture quand il n'y a pas grand monde + il a une collection de dvds impressionnante + il fume + il n'aime pas les conflits + il n'a jamais eu d'animal de compagnie + il n'est pas aussi sérieux qu'il voudrait le faire croire.

PSEUDO ~ unchained melody. AGE ~ secret and we'll never be royals, it isn't in our blood (andrew) 1941095085

. PAYS ~ douce France. COMMENT NOUS AS-TU DÉCOUVERT ? ~ admin depuis le début

ce personnage sera le bon and we'll never be royals, it isn't in our blood (andrew) 1413329383

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Code:: <t>JOSEPH GORDON LEWITT </t> ~ andrew marlow

It's all about the choices you made

Tout avait plutôt bien commencé en fait. J'aimais bien ma vie, ce que j'avais, j'étais un enfant épanoui au milieu de mes parents qui s'aimaient. Alors que la mode était au divorce dans les mariages, alors que mes amis étaient en garde partagée, mes parents étaient toujours aussi unis. Une vraie carte postale. Parfois même je me dis que ma vie aurait du continuer sur cette voie et que je suis passé dans une faille spatio-temporelle. Peut-être ce jour où je me suis tordu la cheville en tombant, l'année de mes quatre ans? Tout est allé très vite, j'étais trop jeune pour comprendre, trop innocent, trop fragile. Ma mère est morte cette même année. Parfois je me disais qu'elle était partie, vers une destination inconnue, là où seuls les anges comme elle pouvaient aller. L'année suivante mon père s'est remarié à une amie de ma mère qui avait été là tout le long de la maladie de ma mère. Le jour de Noël je devenais grand frère. Avec mes yeux d'adulte cela me parait précipité, trop rapide, mais plus jeune, j'aimais le fait d'avoir rapidement une nouvelle maman pour combler l'absence de l'autre. Naïf? Oui je l'ai été. Nous vivions à Montpelier dans le Vermont, et l'année de mes dix-huit ans, nous avons emménagé à Brattleboro. La mort de ma mère ne m'a jamais vraiment affecté, elle n'est qu'un souvenir, un fantôme d'un passé dont je n'ai aucun souvenir. D'autres fantômes allaient venir prendre possession de mon être. C'était deux semaines à peine après mon arrivée dans cette ville. Je ne l'avais jamais remarquée avant, trop plongé dans mes cartons. Pourtant, lorsque je l'ai croisé ce matin-là, j'ai su. J'étais toujours sorti avec des filles bruyantes, souriantes, rieuses, pourtant Kennedy n'était pas comme ça. A cette époque là, je me rappelle juste de la tristesse de son regard, de ses douces courbes, de la douceur qui émanait d'elle. Nous nous sommes naturellement rapprochés, je l'ai aidé à reprendre contact avec sa famille. Dans mon esprit, elle retrouverait sa famille comme j'avais retrouvé mon équilibre dans la mienne. C'est à peu près à cette période que nous avons commencé à sortir ensemble. Tout était si simple avec elle je me voyais finir ma vie avec elle. Mais trois ans plus tard tout ça pris une autre tournure...

Nous étions passés outre le désaccord du père de Kennedy. Parfois je me disais que le pauvre homme n'était pas d'accord pour que je rende sa fille heureuse. Le frère de la rouquine fut assassiné et cela bouleversa absolument tout. Du jour au lendemain elle m'a laissé, elle est partie, à New York. Je n'ai jamais eu le courage d'aller la chercher, j'avais peur de la faire fuir encore un peu plus. Elle me manquait terriblement, il n'y avait qu'elle dans ma tête en permanence, tout le temps, le moindre mouvement. Je l'ai attendue, persuadée qu'elle reviendrait, fraiche et nouvelle, prête à reprendre là où nous avions arrêté. Avais-je seulement au fait qu'elle me repousserait? Non jamais. C'était tellement impensable. Bientôt dans mon esprit elle devenait une autre personne, l'être cher, aimé, un fantasme, un idéal, j'en oubliais ses défauts, comment elle était partie, le fait que jamais elle n'ait cherché à me contacter. Tout ça avait si peu d'importance. J'ai eu quelques histoires, mais au bout d'un mois, deux, la fille dans mes bras me paraissait bien fade, bien monotone. Il me fallait ma lumineuse Kennedy. Un jour je me levais avec la nette impression que ce jour allait tout changer. Je n'ai pas eu tort. Elle était de retour. J'ai absolument tout fait pour la reconquérir, pour retrouver ce que j'avais perdu, pour revivre ce que j'avais vécu. Mais ça n'a pas marché, elle m'a repoussé, encore, encore, encore, encore. L'oublier? Jamais. Tourner la page? Peut-être. Réessayer avec une autre? Il n'y avait que ça.

J'ai eu du mal au début comme j'avais eu avant. Comment en pas toutes les comparer à Kennedy? Pourtant un jour mon regard a croisé celui d'une jeune avocate. Gemma. Elle respirait la joie de vivre, elle était vive, bruyante, elle ne m'épargnait pas. Nous sommes rapidement sortis ensemble, puis un jour je l'ai demandé en mariage. Parce que ce soir-là quand je l'ai vu préparer le diner (en l’occurrence un plat surgelé) je me suis rendu compte que lorsque j'étais avec elle, je ne pensais plus à la rouquine qui m'avait hanté jusque là. Tout me semble tellement plus simple, ce n'est pas l'amour passionné, fou, incontrôlable, que j'avais pour la jeune Callaghan, j'aimais Gemma simplement, un bel amour, doux, sans vagues. Est-elle au courant? Qu'en pense-t-elle? Je ne le sais pas, je sais seulement que je me reconstruis, sans elle... enfin je crois. Je travaille à la banque de Brattleboro, je rentre, je passe ma soirée avec Gemma, je me couche, je recommence le lendemain. Et vous savez quoi? Je m'en satisfais.

"- Si c’est ce que tu veux. Tu l’aimes vraiment ?
- Oui. Mais pas comme je t’aime. Louis et moi, c’est... différent. Plus léger. Plus simple. Tandis que nous, nous avons un grand amour. C’est compliqué, intense, dévorant. Même si on se bagarre, ça nous suivra toujours. Qu’y a t-il de mieux que ça ?" gossip girl