AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Nous vous souhaitons la bienvenue sur STRANGERS AT FIRST You're my weakness • Sarah & Jonas 1500572553
n'oubliez pas de voter toutes les deux heures sur le top-site pour amener de nouveaux membres You're my weakness • Sarah & Jonas 4073601675
N'hésitez pas à laisser un petit mot sur nos publicités Bazzart et PRD You're my weakness • Sarah & Jonas 3199959748
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 You're my weakness • Sarah & Jonas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas EmptyDim 1 Sep - 21:40




You're my weakness

Sarah & Jonas


« T'es pitoyable ! » « T’arriverais jamais à rien sans tes parents ! » « Tu finiras tes jours seul, sous les ponts parce que tes parents en auront eu marre de toi ! » « Tu n'es qu'un bon à rien, tu es incapable de faire quelque chose de bien de ta vie, tu es pourri, tu n'es qu'un égoïste ! » Ces paroles résonnent dans ta tête pendant que tu regardes effarouché la fille qui les prononce. Ton souffle se fait bruyant, plus saccadé pendant qu'elle continue de te renvoyer ton image bien en face. Tu t'énerves vite, cette fille n'a pas le droit de te juger, tu ne finiras pas seul ! Jamais ! Tu lui saisis son écharpe autour du cou et l'étrangle avec. Tu n'es plus toi-même, tes pupilles ont changé, tu ne regardes pas vraiment la scène. Ce n'est pas toi. Tu vois son visage qui se crispe, tu vois ses yeux terrifiés qui te regardent, qui te supplient de la lâcher, tu vois sa bouche qui s'ouvre sans qu'aucun son à part un vague gémissement n'en sorte, tu vois toute cette scène, mais tes mains se resserrent. Puis tu la lâches enfin mais avant qu'elle puisse respirer de nouveau, ton poing s'écrase sur son ventre. Tu cries, tu pleures en la frappant, plus vite, plus fort, toujours plus. « Tais-toi !! Tais-toi !! Fermes-la !! T'as pas le droit de m'juger !! T'as pas le droit !! Fermes-là !! » Elle s'est tût il y a déjà un moment, mais tu continues, tu déverses toute ta haine sur elle. Tu as peur qu'elle ait raison alors tu frappes, tu as trop peur d'affronter la réalité de ta triste vie. Tu paniques. Puis tu redeviens toi-même, tu réalises ce que tu fais. Ton visage se décompose devant le corps inerte de cette fille. Tu desserres les poings avant de les regarder. Ils sont en sang. Tu as peur. Tu t'accroupis pour vérifier qu'elle respire. Elle ne respire plus, son souffle ne bat plus depuis longtemps. Tu paniques, tu hurles de peur, tu pleures ensuite, tu tournes en rond dans cette pièce avant de savoir quoi faire. Tu devras vivre avec ça toute ta vie. Ne jamais rien dire à personne. Soudain, son visage effrayant, plein de reproches t'apparaît en pleine figure. Tu te réveilles enfin, en sursaut, plein de sueur. Tu pleures. Ce n'est pas la première fois que tu fais ce rêve, il te fait toujours le même effet. Tu culpabilises comme tu le feras toute ta vie, tu n'es pas prêt d'oublier, tu n'es pas prêt de vivre à nouveau normalement. Tu as sa mort sur sa conscience, ainsi que sa disparition. Elle ne repose pas en paix, tout comme toi tu ne reposeras jamais en paix.
Tu te lèves péniblement de ton lit, passant une main sur ton visage afin de te calmer, de chasser tes larmes. Tu restes un instant comme ça, sans bouger, sans rien faire, puis tu pars te préparer un café que tu bois plus rapidement que ce que tu ne devrais. Tu traverses ton appartement bordélique, avec tes toiles qui traînent. Tu es sans doute fou. C'est ce que tu penses souvent le matin quand tu te réveilles en sursaut. Tu pars dans la salle de bain et croise ton image devant la glace. Tu te regardes un instant. Ce que tu peux te haïr. Tu t'es toujours détesté en vérité. Depuis que tu es né c'est comme ça. Tu te détestes, mais les gens pensent le contraire. Ton regard se pose sur ton bras. Le numéro de Sarah est encore écrit dessus. Tu le fixes un moment. Il faut que tu arrêtes définitivement avant que ça dégénère, avant que ça la détruise. Ou plutôt, que ça te détruise. Aujourd'hui, tu es prêt à en finir. Tu n'en as pas vraiment envie, parce que depuis que tu la connais, Sarah te fait te sentir mieux, comme si tu étais toi-même, mais c'est un trop grand risque. Et tu sais qu'elle représente ta faiblesse, que tu pourrais tout perdre à cause d'elle. Tu sors alors de la salle de bain en vitesse et vas chercher ton téléphone. Tu entres le numéro dans tes contacts et tu lui envoies un message. [12h, à la pizzeria Champs Dinner. Jonas.] Le message est froid, tu ne rajoutes rien, pas de fioriture, comme si c'était plus un ordre qu'une invitation. Tu poses ensuite ton téléphone sur la table et pars te préparer. Il est onze heures. Tu t'es levé bien tard. Tu cherches un beau costume, puis te rappelles que tu n'es pas là pour la séduire à nouveau, bien au contraire. Alors au lieu d'un costume, tu décides de t'habiller d'une façon très simple, à la limite du respectable. Un jean sans aucune tenue, un débardeur blanc et un sweat. Tu y vas fort, tu mets toutes les chances de ton côté pour qu'elle te fuie. Tu pars ensuite dans la salle de bain pour te préparer. Tu regardes ta montre. Onze heures trente. Tu décides d'attendre un peu avant te partir. Pour arriver en retard. Il est midi lorsque tu te décides à enfin la rejoindre. Tu aurais envie de lui prendre des fleurs, mais tu y renonces. Tu marches normalement, malgré ton envie de courir, sans te presser, limite exagérément lentement puis tu arrives enfin à la pizzeria à midi trente. Une demi-heure en retard, ça l'aura sans doute mise en colère non ? Tu entres dans la pizzeria tranquillement. Elle est déjà assise. Tu la rejoins alors, un petit sourire aux lèvres, comme d'habitude. « 'Lu. » Tu exagères ton manque d'intérêt, le fait de ne pas t'excuser, tu aurais envie de te frapper à coup de matraque, mais tu te retiens. Ton cœur bat cent fois, mille fois plus vite qu'à l'ordinaire, mais tu ne lui montres aucun intérêt. Tu feins ton indifférence pour l'énerver, pour qu'elle ne veuille plus jamais te revoir. Tu es idiot, mais tu crois vraiment que ça pourrait marcher. Tu t'affales alors sur ta chaise en la regardant, ton petit sourire vicieux au visage.

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: Re: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas EmptyLun 2 Sep - 0:13




You're my weakness

Sarah & Jonas


C'est l'horrible choc de ton corps sur le planché de ta chambre qui t'a réveillée, c'est que depuis cette rencontre tu ne dors pas si bien. Façon de parler, tes rêves sont toujours pleins de petits poneys roses et de bisounours, mais ton corps lui ne se repose pas, il reste actif, on peut appeler ça des nuits agitées, c'est simple, à ton réveil tu as l'impression d'avoir batailler avec une équipe de football américain au lieu de dormir, étrange non ? Quoi qu'il en soit, ton réveil n'est pas des plus agréables, tu as glissé de ton lit et t'es venue royalement t'écraser contre le sol froid. tu tends les bras pour te redresser, aujourd'hui tu n'as pas prévu de faire quoi que ce soit de spécial, tu pourrais te remettre au lit mais tu n'en as pas envie, tu n'en ressens pas le besoin. Tu t'en vas déjeuner sagement, un petit déjeuné classique devant les dessins animés du matin, oui parce qu'il n'est pas loin de neuf heures, t'es pas une lève-tôt, enfin pas spécialement, mais ces derniers temps ton corps ressent l'étrange besoin de te faire lever très tôt. Tu ranges tranquillement ton appartement, brioche en bouche, télévision à fond. Après tout il ne faut pas que tu lambines, tu te doit de ranger convenablement ton appartement, c'est pas que tu es maniaque ou presque, de neuf à dix heures passées tu fais la chasse à la poussière et à la crasse, tu va même jusqu'à nettoyer la cuvette des toilettes, chose que tu n'aimes pas particulièrement faire, entre temps tu tombes sur un sac plein de vernis à ongles alors tu prends ton temps, tu fais tes ongles en expérimentant des dessins et autres motifs sur les griffes qui ont finies par te pousser au bout des doigts, tu devrais même les couper, mais ça tu le fera plus tard, tu aimes beaucoup trop l'effet tigresse que ça donne. Avec toute cette agitation matinale tu n'as pas vraiment attention à ton téléphone que tu as laissé dans ton lit, sous les couvertures puisque, oui, tu dors avec. Il ne devait pas être loin de onze heures passées quand tu t'es mises à faire ta chambre, la ranger et surtout faire ton lit. Tu remue tout ça et constate que tu as reçu un nouveau message d'un numéro que tu ne connais pas. Tu te grattes la tête avant de l'ouvrir, il est court et conçit : "12h, à la pizzeria Champs Dinner. Jonas. " Ca fait beaucoup de point quand même, tu souris légèrement et ne répond pas, de toute façon, ce message ressemble à une affirmation qu'a une question. Midi c'est bien, midi c'est dans moins de vingt minutes cocotte ! Ton regard s'arrête sur l'heure qu'affiche ton téléphone et là c'est la panique, tu dois te préparer, te coiffer, trouver des vêtements, des chaussures qui vont aller avec ces vêtements, te maquiller - les yeux, mais quand même - et te coiffer, en bref à midi tu n'y sera jamais. Tu lâche ton téléphone en poussant un petit cris vraiment très aigu, ton coeur bat à cent à l'heure, tu es perdue alors tu lâches même les couvertures que tu avais dans les mains en un simple geste, brusque mais simple et tu cours prendre ta douche. 12h05 tu es presque prête, il ne reste plus qu'à mettre des chaussures, tu t'es habillée simplement, un marcel blanc, un jean's, une veste noire et des chaussures assorties à ton sac et à ta veste, roulez bolides ! Tu enchaînes cigarettes sur cigarettes dans la voiture, tu stress et t'es en retard, tu t'en veux déjà, t'es à la limite de la crise d'asthme et d'angoisse, en fait c'est tellement mitigé que tu sais pas vraiment. Tu te gares non-loin de la pizzeria avec ce qu'il reste de ta voiture pas encore réparée et tu marche d'un pas nonchalant et déterminé jusqu'à l'intérieur du restaurant, midi vingt et toujours personne, s'en serait-il allé à force d'attendre ? Tu prends place à une table dans un endroit qui semble tranquille et tu t'installes, toi tu n'es pas vraiment tranquille. Tu joues avec tes ongles sur la table, tu les fait taper sur la surface de celle-ci en attendant, téléphone à portée de main quand soudain qui se pointe enfin ? Il est souriant, paraît tranquille, au moins tu n'étais pas vraiment en retard, voilà comment tu te consoles. Tu te redresses, tu t'attendais peut-être à ce qu'il te donne une bise, bouffonne, il te salue simplement et vient déposer son cul sur la chaise qui te fait face.  Un silence s'installe alors entre vous, il n'est pas long mais l'atmosphère est devenue étrange entre vous. J'ai eu peur d'ouvrir ton message au début, c'était un numéro que je ne connaissais pas tu vois, mais après j'ai réfléchis et ça ne pouvait être que toi ou bien Rhys, meubles-tu comme tu le peux, comme pour chasser ce vieux silence, Oui, parce qu'il m'a dit qu'il changerait de numéro et... tu le regardes dans les yeux, tu en viens même à te demander pourquoi est-ce que tu lui raconte ça alors tu abrèges finalement : Mais c'était toi, enchaînes-tu rapidement, tu souris bêtement en venant joindre tes mains sur la table, tes ongles sont joliment décorés à la Pikachu, chose que tu avais complètement oublier mais ce détail ne t'échappa pas longtemps et tu déposes tes mains sur tes cuisses, l'air bien con. Normalement ce sont les femmes qui sont toujours en retard, pas les hommes, commences-tu en plaisantant, tu souris sincèrement amusée par ce que tu racontes. Alors quoi, ton brushing a eu du mal à tenir ? tu ris légèrement en te penchant sur lui pour tapoter le haut de son crâne avant de glisser tes doigts dans ses cheveux.
love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: Re: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas EmptyLun 2 Sep - 17:27




You're my weakness

Sarah & Jonas


Elle te sourit et toi tu joues au gros lourd, le genre de type qui n'en a rien à foutre, c'est mieux comme ça tu crois ? Elle te parle de ton message et quand elle prononce le nom de Rhys, tu lèves la tête vers elle. C'est qui celui-là ? Tu n'aimes pas l'entendre parler de quelqu'un d'autre, d'un autre gars. Tu réalises alors ton geste, et comme pour l'effacer, tu souffles. Tu fais comme si tu en avais marre de l'entendre piailler. Tu ne te lasseras jamais de sa voix, tu pourrais l'écouter parler de tout et de rien des heures, tant qu'elle ne parle pas d'un autre type, mais tu dois écourter. Tu dois faire en sorte que ce rendez-vous soit une catastrophe. Elle abrège donc la conversation puis se met de nouveau à sourire. Son sourire. Combien de fois tu en as rêvé pendant presque trois ans ? Tu ne comptes plus. Tu remarques ses ongles au vernis amusant. Ca te fait sourire, sourire que tu exagères pour qu'il lui paraisse exécrable. Elle retire alors ses mains pour les poser sur ses cuisses. Tu as l'air d'un parfait crétin avec ton allure et ton comportement. Tu n'aimes pas ce que tu es en train de faire, ce que tu es, mais c'est le seul moyen que tu as trouvé pour l'éloigner de toi. Après ce déjeuner, tu n'entendras plus parler d'elle, elle ne sera plus qu'un souvenir. Rien qu'à cette pensée, tu retiens une larme. Tu n'aimes vraiment pas cette idée, la solitude. Mais tu paies cher ton crime, au lieu d'aller en prison, tu fuis, et tu te punis de cette manière. Après tout, ce n'est pas aussi terrible que l'enfermement, si ? « Normalement ce sont les femmes qui sont toujours en retard, pas les hommes » Tu lèves les yeux vers elle. Voilà, c'est ça, elle a compris. Tu es en retard, elle va t'en vouloir. Pourtant, elle sourit. « Alors quoi, ton brushing a eu du mal à tenir ? » Elle rit puis s'approche pour ensuite placer sa main dans tes cheveux. Ton cœur s'accélère encore, tes yeux s'écarquillent, tu es pétrifié, tu ne sais pas quoi faire. Tu dois continuer ton jeu, mais tu as du mal. Tu voudrais prendre sa main, la caresser doucement, sourire, rire avec elle, comme si de rien n'était, comme si tu ne risquais pas ta liberté. Tu te redresses soudain, comme si son seul geste changeait tout. Mais au lieu d'être doux, tu lui prends brutalement le poignet, le serrant dans ta main plus fort que tu ne le devrais, n'hésitant pas à lui faire mal. Ton regard se fait charmeur, ironique, tu la regardes un instant comme ça, sans bouger, puis te la tire brusquement vers toi, sans gène, pour l'embrasser avec trop de violence, avec trop de vulgarité. Tu fais tout ça pour qu'elle s'éloigne, et tu devrais réussir, elle devrait s'énerver. Pourtant tu profites du baiser, tu le fais durer, tu es vulgaire, sans gène, mais tu es heureux de ce contact. Tu tiens toujours son poignet trop fort, mais tu desserres petit à petit ton poing, succombant un peu. Mais avant de devenir trop tendre, tu la lâches brusquement et romps le baiser puis t'affales à nouveau sur ta chaise et la regardes l'air blasé. Tu aurais envie de la regarder avec un œil sincère, comme la merveille qu'elle est à tes yeux. Tu joues tellement avec elle. Un jour peut-être, si vos chemins se recroisent et que tu as cessé de fuir, tu lui demanderas peut-être pardon pour tout ce que tu lui as fait subir. Tu lui brises le cœur en mille morceaux en même temps que le tien. As-tu un cœur ? Parfois, tu te le demandes. Tu te surprends à te demander si tu n'es pas un monstre, un vrai, si tu n'as pas un cœur de pierre, pour fuir de cette façon, ne laissant pas l'opportunité aux parents de Noémie de mettre un visage et un nom sur le meurtrier de leur fille. Tu dois bien être un monstre finalement. Mais quand tu es en face de Sarah, tu as l'impression de fondre, comme si ton cœur de pierre devenait guimauve. Une serveuse vient vers vous pour prendre une commande. Tu la regardes, l'air intéressée, non pas par le menu mais par son décolleté. Évidemment, ce n'est pas le cas, mais tu exagères le geste pour agacer Sarah, puis tu regardes la jeune serveuse d'un air dragueur. « Bonjour mademoiselle, vous êtes très en beauté. Puis-je vous demander votre nom ? » Tu souris, ce sourire qui veut tout dire, qui fait craquer les filles tu le sais. Tu fais comme si la présence de Sarah importait peu, comme si elle n'était pas là. Vous passez votre commande et tu caresses la main de la serveuse en lui rendant le menu, puis te tournes vers Sarah, haussant un sourcil, comme pour dire « Tiens, c'est vrai, tu es là toi ». Tu joues au plus cruel, mais tu pourrais très bien te faire avoir dans ton propre jeu. Tu n'as pas vraiment envie qu'elle parte, et tu sais très bien que tes impulsions peuvent parfois aller très loin, bien trop loin. Dans cette pizzeria, tu joues ton dernier rôle.

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: Re: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas EmptyLun 2 Sep - 18:29




You're my weakness

Sarah & Jonas



C'est tellement soudain que tu ne t'en rends pas immédiatement compte, tu ne ferme pas les yeux immédiatement. La douleur qu'il exerce sur ton poignet tu ne la sens plus, presque plus et pourtant elle est intense, presque aussi intense que celle que te procure ce baiser. Encore un baiser volé, oui et non, toi aussi tu en avais envie mais pas comme ça et pas dans ces circonstances pourtant tu ne le repousse pas. Tu es submergée par tes émotions, tu ne sais plus quoi penser, tu ne sais pas comment réagir et te contente simplement de répondre à ce baiser, cette fougue, cette violence et indécence, c'est toujours la même, ça n'a pas changé. ta main se décrispe lentement en même temps que son emprise s'estompe. Il interrompt le baiser comme il l'a commencé, brusquement et se rassois, toi tu attends quelques secondes avant de faire de même, tu tentes de garder la tête froide, de ménager tes émotions mais sincèrement ça devient plus difficile. Lui, il te lance ce regard blasé, tu as presque l'impression qu'il t'a forcé à fermer la bouche pour que tu cesses tes paroles inutiles et vides de sens. Le malaise, tu baisse les yeux, tes joues rougissent contre ta volonté, tu es assaillie de questions, tu n'en peux plus. Ta tête et ton cœur ne savent plus où ils en sont, tu ne sais plus où tu en es, t'es complètement perdue. Est-ce que tu l'aimes toujours ? La question débile, tu a bien essayé de l'oublier, de passer à autre chose et dans un sens tu as avancé, sans lui, tu as changée mais sentimentalement parlant tu es restée bloquée au même chapitre, Jonas. Il t'a marqué et profondément, tant que même les dernières relations que tu as entretenues avec d'autres hommes se sont toutes soldées par des échecs, ou bien vous êtes restés amis, tout comme avec Rhys. Tu as beau le vouloir, tenter de t'attacher, tenter de te laisser aller et de tomber amoureuse ça ne marche pas comme ça, ce n'est vraiment pas si simple que ça. C'est une petite serveuse qui te tire de tes pensées quand elle vient vous apporter le menu. Tu lèves les yeux vers elle mais c'est Jonas qui retient ton attention, d'avantage son petit coup d’œil dans le décolleté de la désormais "connasse" de la pizzeria, il s'amuse beaucoup, et de la manière la plus naturelle de la terre il la drague, juste sous ton nez et bien devant tes yeux. Bonjour mademoiselle, vous êtes très en beauté. Puis-je vous demander votre nom ? intérieurement tu hurles de rage, un petit grognement presque inaudible s'échappe de ta gorge contre ta volonté, tu regardes la scène blasée, dépassée et perdue. Non mais sérieusement, il se fout de ta gueule là ? Y a pas deux minutes il t'embrasse comme un malade et là il drague cette connasse de serveuse juste sous ton nez, HAHA, la blague. C'est froidement que tu passes ta commande, une pizza tout ce qu'il y a de plus classique et du vin, VOI-LA ! Tes mains se crispent quand tu le vois caresser "tendrement" - j'ai envie de dire - la main de la serveuse pour lui rendre le menu. T'es à deux doigts de te lever, sincèrement, là tu es au bout du bout. Il se retourne vers toi après avoir mater le derrière de la connasse, il te lance un regard, ce fameux regard, celui qui a finit par te faire péter un câble. Haha, ris-tu faussement, un sourire faux-cul à souhait sur le visage qui le traverse d'une oreille à l'autre. Gros con ! lui lances-tu en tapant des deux poings sur la table en te penchant vers lui avant d'attraper ton verre pour lui lancer son contenu en pleine face, un beau sourire forcé sur les lèvres suivit d'une gifle sonore. Ai-je réussis à calmer tes ardeurs ou bien ? tu clignes des yeux plusieurs fois d'affilées, cet horrible sourire forcé toujours sur ton visage de poupée. Ton cœur bat à mille à l'heure, tu en as des palpitations, là il a réussit à te contrarier, et pourtant une petite vois dans ta tête trouve ta réaction un petit peu excessive. Qu'est-ce que tu cherches à faire Jonas ? tu sens une crise d'asthme de monter et pourtant cela allait faire quelques semaines que tu n'en avais pas fait. Tu recules ta chaise brusquement en poussant la table vers lui, tu empoignes ton sac à main et te lèves. Ta fierté te dit de te barrer, ta tête te dit d'aller fumer une cigarette dehors pour te clamer, ton cœur te dit de lui balancer ce que tu penses vraiment et tes bronches te supplies de prendre un coup de ventoline, là t'es tiraillée mais tu ne peux pas te permettre d'hésiter sous ses yeux. Vas te faire foutre ! Ton cœur se tord, tu n'y survivras pas cette fois, tes nerfs ont déjà été mis à l'épreuve et sincèrement tu n'es pas prête à affronter ça. Tu sens les larmes monter, elles commencent à perler tes yeux alors tu détourne la tête avant de balancer un : Pauvre type ! plein de rage, la voix tremblante tu te diriges vers les portes d'entrée, en passant devant le comptoir tu montres ton majeur à la fameuse serveuse avant de claquer la porte derrière toi. A l'extérieur tu prends un coup de ventoline et t'allumes une cigarette, des larmes commencent à couler le longs de tes joues. Tu es blessée, tu as la rage, c'est une mêlée de pleins de sentiments et ces larmes même avec la plus grande force mentale de la terre, tu ne réussirais pas à les retenir.  
love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: Re: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas EmptyLun 2 Sep - 21:43




You're my weakness

Sarah & Jonas


Tu la vois qui bouillonne intérieurement, qui se retient de pas exploser quand tu dragues la serveuse. C'est la réaction que tu voulais qu'elle ait, tu voulais qu'elle te déteste, qu'elle t'insulte. Elle esquisse un large sourire puis rit faussement avant de t'insulter. Elle est en colère, elle ne supporte pas ton comportement. Et toi, tu la regardes péter un câble, tu la vois qui tape des poings sur la table avant de prendre son verre et de te le lancer au visage. Tu te redresses, secoues la tête en frottant tes yeux. Cette douche froide te blesse, tu n'aimes pas la voir comme ça, tu n'aimes pas l'énerver. Mais une fois que tes yeux soient de nouveau secs, tu la regardes, en souriant toujours. Ton sourire imperturbable. Tu voudrais qu'elle comprenne que tout est faux ici, que tu joues, mais pas de la façon dont elle pense. Tu voudrais lui dire tout ce que tu as sur le cœur, mais tu souris. Les serveurs se mettent à rire discrètement dans leur coin en voyant la scène, mais tu n'y prêtes pas attention trop hypnotisé par Sarah. Elle est de nouveau excessive, mais tu aimes ça chez elle. Tu aimes cette façon qu'elle a d'exprimer ses pensées, ses sentiments, peut-être un peu trop d'ailleurs. Toi, c'est l'inverse, tu ne dis rien de ce que tu penses, tu es renfermé, tu ne fais jamais rien qui prouve tes sentiments. Tu es comme son contraire. Elle, elle est presque trop franche, toi, tu mens constamment, et ça te rend malade. Tu n'as pas le temps de répliquer plus que ça qu'elle te gifle violemment, bruyamment, augmentant les rires des serveurs. Tu les fusilles alors du regards, ce qui a pour effet de les faire taire immédiatement. Tu la regardes ensuite, une petite étincelle feinte de haine dans les yeux. Elle, elle est en train de te détester pour de vrai, sans mentir. « Ai-je réussis à calmer tes ardeurs ou bien ? » Son sourire forcé te fait mal au cœur, comme si on te le serrait avant de le réduire en miettes. Tu lui fais mal tu le sais, et tu continueras toujours de te détester pour ça, à vie, tu le sais. Depuis que tu es parti, tu ne penses à personne d'autre, malgré le temps qui a passé. Tu es un fuyard, tu le resteras. « Qu'est-ce que tu cherches à faire Jonas ? » Toutes ces questions auxquelles tu ne réponds pas. Tu restes muet pendant qu'elle t'exprime toute sa colère. Qu'est-ce que tu pourrais bien lui dire après tout ? Tu remarques son souffle qui se fait saccader, tu fais un geste vers elle, montrant ton inquiétude un court instant, mais tu te reprends vite avant que ta main l'atteigne. Tu dois être fort, tu dois en finir. Tu la vois alors se lever brusquement, poussant la table contre toi, empoignant férocement son sac. « Vas te faire foutre ! » Tu sens dans sa voix qu'elle ne va pas bien, que quelque chose se passe, que son souffle n'est pas normal. Tu baisses la tête, retenant tes larmes après ces mots qui te blessent tant. Tu ne peux rien faire, ou du moins, tu te forces à ne rien faire, connaissant trop les risques si tu la prends dans tes bras. Tu la laisses t'insulter encore une fois, ce qui te fait de nouveau l'effet d'un poignard en plein cœur. Tu lèves la tête vers elle et remarques ses larmes aux yeux, ce qui te tord un peu plus le cœur, puis tu la vois sortir en hâte de la pizzeria, lançant au passage un doigt d'honneur à la serveuse, qui semble totalement indifférente à son geste, comme si elle y était habituée. Tu souris alors en te disant qu'elle a du caractère ta Sarah. Ta Sarah ? Non ce n'est pas la tienne malgré tout ce que tu peux vouloir. Tu la regardes par la vitrine, l'air triste, tu la vois prendre sa ventoline et allumer une cigarette. Tu savais bien que quelque chose clochait sans sa voix, dans son souffle. Tu es là, assis les bras croisés, te demandant quoi faire, si tu dois la rattraper ou la laisser. Ton cerveau t'ordonne de la laisser et ton cœur t'indique l'inverse. Tu vois alors des larmes couler sur ses joues et pris d'une idiote impulsion, comme il t'arrive régulièrement, tu te lèves en vitesse et sors en claquant la porte pour la rejoindre. « Sarah !! Je... euh... Eh ben ! Quelle scène ! » Tu allais presque t'excuser, mais au dernier moment tu te défiles et tu lui sors cette phrase ridicule qui la blessera sans doute d'autant plus. Tu t'avances vers elle lentement puis pose ta main sur son épaule et commences à la caresser tendrement. Tu n'y peux rien, tu n'arrives pas à la lâcher des yeux, tu n'arrives pas à ne plus la voir, à faire comme si elle n'existait pas. Tu n'es pas grand chose sans elle. Elle est de dos alors tu te déplaces pour être en face d'elle, tu as un petit sourire en coin comme toujours, mais cette fois, ton regard, ton expression montre que tu es désolé. Tu te rapproches alors d'elle et la serres dans tes bras. « Je... Pardon d'être comme ça. » Pour la première fois tu t'excuses. Tu es débile, et tout ton plan tombe à l'eau à cause de ton foutu caractère impulsif. Tu n'es pas au bout de tes surprises.

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: Re: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas EmptyLun 2 Sep - 23:49




You're my weakness

Sarah & Jonas



« Sarah !! Je... euh... Eh ben ! Quelle scène ! » Tu tournes à peine là tête, tu tends plus l'oreille qu'autre chose, tu cherche un instant à te reprendre en essuyant rageusement tes larmes, tu sanglotte un peu, renifles en finissant ta cigarette. Tu lui tournes le dos, mais merde, que cherche t-il à la fin ? Tu t'étais promis de ne plus jamais revivre ça, ne plus jamais ressentir ça, tu t'étais jurée de tourner cette page, hé ben, tu as échoué. Tu jettes ton mégot d'un simple geste puis tu croises les bras, c'est à ce moment là que tu sens sa main se poser sur ton épaule qu'il caresse doucement comme pour t'apaiser. Ton souffle se remets doucement de ta petite crise, ce n'est pas si simple d'être asthmatique. Il se déplace et vient se planter face à toi, tu as la tête haute et tu regardes ailleurs, les yeux encore humides et le nez légèrement rose. Non, le rouge ne va pas très bien aux rousses, autant dire que si tu avais vu ta tête, tu aurais préférer rentrer chez toi plutôt que de continuer cette conversation. Tu le vois s'approcher et sans que tu t'y attendes il te prends dans ses bras mais tu ne le lui rends pas, tu laisses tes bras le long de ton corps. Sa réaction ne t'aide pas, tu pensais le connaître mais à chaque fois tu as l'impression de faire face à quelqu'un d'autre comme-ci plusieurs personnes cohabitaient en lui. « Je... Pardon d'être comme ça. » a ses mots tu lâche ton sac, c'est la première fois de ta vie que tu entends des excuses venant de sa part, non pas que tu ai passé ton temps à t'excuser tout le temps que vous étiez ensemble mais presque, jamais Ô grand jamais il ne s'était excusé pour quelques raisons que ce soit. Tu aurais aimé lui rendre son étreinte, sincèrement, mais dans l'état d'esprit dans lequel tu es présentement t'en empêche, s'en est trop. Tu sais que si tu le repousses il va se vexer, qui ne se vexerait pas après tout ? Tu te défait de son emprise et tu le pousse, les sourcils froncés : tu t'es promis de ne plus jamais te laisser faire, de ne plus jamais le laisser jouer avec toi. Tu n'as pas le droit de te comporter comme ça avec moi Jonas, dis-moi ce que j'ai fais pour mériter ça ! le supplies-tu presque, tu reprends ton sac en passant une main dans tes cheveux pour écarter les mèches rousses qui viennent se coller à ton visage et obstruer ta vision. Tu prends tes distances et crois de nouveau les bras, tu as besoin de parler mais tu sais que vider ton sac sur un troitoir n'est pas la meilleure chose à faire. T'as pas le droit de disparaître sans rien me dire, puis revenir et me traiter de cette façon ! tu n'as pas vraiment hausser le ton, ta gorge était encore serrée, ton visage quelque peu déformé par la tristesse et tu essuies rageusement tes joues. Tu sais pas combien de fois je me suis demandée si nos chemins allaient se croiser de nouveau, tu soupires et fait claquer les paumes de tes mains sur tes cuisses, Mais c'est pas ce à quoi je m'attendais... tu t'étrangles presque en prononçant ces mots, tu as horreur de pleurer, tu dois être la personne la plus joyeuse de la terre mais cette putain de séparation t'est toujours restée coincée dans la gorge, ton coeur n'a jamais vraiment guérit et Jonas est surement la seule personne au monde à te faire ressentir ce genres de choses, tu est capable de passer d'une joie extrême à une colère ou même pire, à la peine en quelques secondes. Il a toujours été douée pour ça, mais c'est le seul que tu as aimé aussi intensément. Et j'aimerais qu'un simple "désolé" arrange les choses, j'aimerais que ce soit si simple mais je ne mérite pas tout ça.  Tu portes ton pouce à tes lèvres et tu commences à mordiller la peau de ce dernier, le stress, tu parles beaucoup selon toi, mais je crois que tu en as besoin, tu as besoin de lui dire toutes ces choses que tu as dû garder pour toi pendant trois ans. Je sais pas à quoi je m'attendais, tu passes une nouvelle fois ta main dans tes cheveux en riant nerveusement, Mais j'aurais dû m'y attendre, j'aurais dû savoir que serais puéril !
love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: Re: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas EmptyMer 4 Sep - 20:11




You're my weakness

Sarah & Jonas


 Tu la serres contre toi malgré ton plan, malgré ce que tu avais prévu, comme si tu ne pouvais pas t'en empêcher, et c'est le cas, tu ne peux pas la lâcher comme ça. Tu n'arrives pas à disparaître entièrement de sa vie, tu as bien trop peur d'être à nouveau seul. Tu ne pensais pas la revoir ici, mais peut-être que c'est ça le destin ? Tu souris à cette pensée ridiculement stupide. Elle ne répond pas à ton étreinte, elle lâche son sac sans bouger. Tu ne t'es jamais excusé avant, et tu regrettes. Elle se libère vite de ton étreinte, te poussant, les sourcils froncés. Tu ne sais pas quoi faire. A quoi ça sert maintenant de tenir le masque devant elle ? Tu n'en as plus envie, tu es fatigué de ce masque, tu ne voudrais plus avoir à lui cacher qui tu es, ce que tu ressens. Pourtant jamais tu ne pourras tout lui dire, et tu prends ce risque. « Tu n'as pas le droit de te comporter comme ça avec moi Jonas, dis-moi ce que j'ai fais pour mériter ça ! » Tu baisses la tête comme un gamin pris en faute. Tu n'avais pas pensé à elle, à ce qu'elle pouvait ressentir face à ta fuite, tu n'avais pensé qu'à toi et à toi seul, c'était comme ça, et aujourd'hui, tu regrettes amèrement. Tu relèves les yeux pour la regarder. « Non, c'est vrai... Tu n'as rien fait... » Tu te contentes de le reconnaître tristement. Qu'est-ce que tu peux bien dire d'autre après tout ? Elle ramasse son sac et passe une main dans ses beaux cheveux roux. Ce qu'elle peut être belle... Tu te sens pitoyable, tu as l'impression d'être un gamin qu'on réprimande, et il faut dire que tu en as besoin ! Tu aurais aimé avoir ta mère qui te réprimandais quand tu était petit, tu aurais aimé qu'elle t'engueule lorsque tu mangeais un peu trop de sucreries, quand tu étais un peu trop méchant, quand tu faisais une bêtise. Tu aurais voulu avoir une vraie mère qui t'enseigne les bonnes manières, qui t'apprenne à être gentil et attentionné, à ne pas penser qu'à toi. Mais ta mère à toi, elle n'était là que quand tu étais à deux doigts du renvoi, que quand tu faisais une bêtise si grave que ça mettait en jeu leur réputation. Ta mère, elle n'était pas là. Alors tu es devenu comme ça, sans doute un peu à cause d'elle d'ailleurs. Tu baisses à nouveau la tête face à Sarah, cette fille qui te donnait l'attention que tu désirais tant il y a trois ans, que tu désires toujours. « T'as pas le droit de disparaître sans rien me dire, puis revenir et me traiter de cette façon ! » Tu serres les poings, ne sachant pas quoi faire. Tu voudrais lui crier pardon des milliers de fois, mais tu n'en as pas le courage, ou alors tu as trop de fierté. Elle pleure. Elle pleure devant toi, et tu voudrais arrêter ses larmes, mais tu n'oses plus bouger, tu n'oses plus parler, tu es pétrifié par une peur dont tu ignores même le nom. Peut-être parce que justement tu as l'impression d'être un enfant face à sa mère, et que ce sentiment te fait peur ? Tu es incapable de savoir. Peut-être que c'est simplement que tu te rends compte que tu es à un tournant de ta vie, qu'aujourd'hui, tu as le choix entre l'embrasser et te mettre en danger et la fuir toute ta vie, pour rester sauf mais en gardant ce poids sur ton cœur. Tu es pétrifié. « Tu sais pas combien de fois je me suis demandée si nos chemins allaient se croiser de nouveau. » Tu relèves alors la tête à l'entente de sa remarque, surpris, mais heureux d'une certaine façon. Elle pensait encore à toi alors. « Mais c'est pas ce à quoi je m'attendais... » Tu sens sa gorge qui se serre, ses pleurs continuent, tu fais un petit pas vers elle, prêt à lui venir en aide, mais tu t'arrêtes, tu hésites à nouveau. Cette scène paraît ridicule de l'extérieur, mais ce qui se passe dans ton cœur l'est encore plus. La voir comme ça te serre la gorge à toi aussi, et tu as envie de pleurer avec elle. « Et j'aimerais qu'un simple "désolé" arrange les choses, j'aimerais que ce soit si simple mais je ne mérite pas tout ça. » Tu la regardes, les larmes aux yeux. « Je sais.... » Tu dis ça tristement encore une fois. Tu as l'impression que ce sera la dernière fois de ta vie que tu la verras, qu'elle disparaîtra bientôt, et ça te fend le cœur en milles morceaux. Elle se mordille le pouce comme elle le fait quand elle stresse. Elle t'avoue ce qu'elle ressent depuis votre séparation, et cette fois, tu l'écoutes attentivement. Les gens de la pizzeria regardent la scène, comme s'ils attendaient un geste de ta part, vous êtes comme un spectacle, une attraction, un film. Et quel film ! « Je sais pas à quoi je m'attendais, mais j'aurais dû m'y attendre, j'aurais dû savoir que serais puéril ! » Elle rit nerveusement, comme pour cacher ses pleurs. Tu en as assez. Tes propres larmes ont commencé à couler sur tes joues. Tu effaces la distance qui vous sépare en quelques pas puis l'embrasse tendrement -cette fois- en posant une main sur son visage, et l'autre sur sa taille. Tu n'en peux plus, tu en as assez de résister. Vos larmes se mêlent et tu laisses le baiser durer. Tu n'as plus envie de t'enfuir, tu ne veux plus la quitter, ces trois ans sans elle ont été une épreuve assez terrible pour toi, tu n'envisages plus de la laisser derrière pendant que tu fuis. Tu romps ensuite le long baiser et tu la regardes dans les yeux en tenant son visage avec tes mains. « Pardon d'accord ? Excuse-moi. Je suis désolé d'être parti comme ça, sans toi. J'aurai dû rester, ou te proposer de m'accompagner mais... C'est... délicat. Maintenant... Je veux plus partir sans toi, j'ai plus le courage de rester tout seul. » Tu es sincère, c'est peut-être bien la première fois que tu l'es autant. A la pizzeria, les gens sourient, presque prêts à applaudir. Tu ne veux pas lui dire pourquoi tu fuyais, mais tu as au moins avoué ce que tu ressens. Tu voudrais rester toute ta vie avec elle maintenant, tu ne veux pas abandonner. Tu appréhendes sa réaction, mais tu es maintenant sûr de ne rien avoir perdu.

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


You're my weakness • Sarah & Jonas Empty
MessageSujet: Re: You're my weakness • Sarah & Jonas You're my weakness • Sarah & Jonas Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

You're my weakness • Sarah & Jonas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Je n'aurais jamais pensé te revoir † Sarah & Jonas

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
STRANGERS AT FIRST :: YOUR TURF? WHAT IS THIS WEST SIDE STORY? :: goodbye aren't forever :: PART OF OUR HISTORY-