I'm gonna seduce you... » Novaleen

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i'm gonna seduce you...

novaleen huwley & eliàs borrowski
« Toutes les chansons ont une fin.
Est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ? »
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Il est dix-neuf heures lorsque je passe la porte de mon nouvel appartement. Enfin. Ce n’est pas vraiment mon appartement, mais je me sens déjà comme chez moi ici, alors que je suis arrivé aux Etats-Unis il y a moins d’une semaine. Je suis quelqu’un qui s’adapte facilement en même temps. Enfin. Aujourd’hui, la journée à été plutôt chargé. Je suis parti assez tôt ce matin et je n’ai même pas croisé ma colocataire. Je suis parti à la découverte de la ville, mais également à la recherche de mon meilleur ami. Après tout, si je suis venu ici c’est uniquement pour sa tronche. Il est parti il y a tellement longtemps que j’avais décidé de venir le rejoindre. Il m’a réellement manqué. Joshua a toujours été comme mon petit frère et sans lui, la Pologne ce n’était plus pareil. Mais les retrouvailles ne ce sont pas spécialement passer comme je l’espérais. Comme toujours, j’avais tenté de faire une petite blague à mon meilleur ami, mais celui-ci n’avait pas spécialement apprécié mon arriver sur son lieu de travail. J’ai voulu lui parler de sa nouvelle copine, mais tout de suite il c’est braquer et pour bien finir la journée il m’a fait une crise lié à son diabète dans les bras. J’ai du le gaver de pop corn sucré et de coca pour qu’il se remette sur pied. Ce n’était vraiment pas l’après-midi que j’avais espérer très sincèrement. Je suis véritablement déçu et depuis que j’ai quitté Joshua, je me demande si je ne ferais pas mieux de retourner directement dans mon pays natal. Mais j’ai repensé à ma nouvelle colocataire et je me suis dit que je pouvais quand même rester pour apprendre à la connaître un peu plus. Parce que je veux vivre mon expérience américaine jusqu’au bout. Ce n’est pas Joshua qui va me gâcher cela. Alors en rentrant, j’ai acheté une bonne bouteille de vin. Je sais que Novaleen sera là ce soir. Elle me l’avait dit hier. J’ai bien l’intention de passer la soirée en sa compagnie. Il faut que je la séduise. C’est vraiment une idée que je me suis mise en tête. Je sais que je ne suis pas le genre d’homme qu’elle apprécie, mais bon… Qui ne tente rien n’as rien.

Je pose toutes mes affaires sur le comptoir de la cuisine et vais mettre ma bouteille dans le frigo. Au passage, je regarde ce que l’on pourrait manger ce soir. Il ne reste pas grand chose et je pense que l’on va finir par commander. Cela sera bien mieux. En me retournant je fais tomber un paquet de céréales et lâche un juron en polonais. Lorsque je relève les yeux, je croise ceux de Nola qui semble surprise. « Excuse moi je ne savais pas que tu étais à la maison. » Je lui offre un petit sourire et ramasse ce que je viens de faire tomber. Parfois il m’arrive encore de parler en Polonais, de toute manière j’ai un accent qui laisse comprendre que je ne suis pas un américain de naissance. « Je nous ai acheté une bouteille de vin. Enfin. Si tu veux bien passer la soirée avec moi. » J’ajoute de nouveau un petit sourire et me pose contre le comptoir de la cuisine pour la regarder. Elle est magnifique tout de même…

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eliàs & nola

Qu’il était bon de rentrer après une journée aussi épuisante ! Quand bien même elle aimait son métier, parfois Nola se demandait si elle n’aurait pas mieux fais d’être linguiste… Traduire des bookins ou des documentaires c’est moins risqué que Sage-Femme. Aujourd’hui l’hôpital l’avait envoyé chez une patiente privilégiée (comprendre blindée de fric) qui voulait accoucher dans son salon. Et voila que le bébé c’était déclaré aujourd’hui… pourquoi pas demain, lors de son jour de repos ?! Au moins elle aurait évité d’entendre la future maman braire des insultes à tout va à ses deux Sage-Femmes et à son gynéco. Elle avait même fini par mettre une gifle à ce dernier ! Des heures de travail, et enfin elle avait expulsé une jolie petite fille au compte en banque déjà largement supérieur à celui de Novaleen. Au final, elle n’avait fais que cela de la journée mais Nola rentrait crever ! A peine arrivée, elle était partie se débarbouiller un peu dans la salle de bain. Eliàs n’était pas encore rentré, alors elle en profita pour prendre une douche et fila dans sa chambre enfilé un short gris décontract et un vieux t-shirt de sport. Elle comptait bien glander devant la télé avec une bonne glace et quelques carrés de chocolat !

Peu après s’être changée, Nola entendit la porte d’entrée claqué. Son nouveau colocataire venait donc de rentrer lui aussi. Sans s’en rendre compte elle esquissa un petit sourire, car oui, elle l’aimait bien celui-là ! Rapidement, elle entendit également quelque chose tomber, et vraisemblablement, un juron dans la langue natale d’Eliàs… elle se rendit naturellement dans la cuisine pour voir ce qui clochait. Rien de grave, Nola se contenta alors de lui sourire.

« Il y a peu ! »

La suite cependant était un peu moins banal et elle se sentit rougir sans pourvoir se contrôler. Passer la soirée avec lui ? Depuis leur rencontre, elle se sentait très attirée par lui, même si il n’avait pas grand-chose du Prince Charmant de ses rêves ! Du coup, elle avait tendance à se sentir vulnérable, c’était aussi déplaisant qu’inattendu. Et puis, elle n’avait pas vraiment l’habitude… c’était surtout ça !

« Du vin ?! Si j’avais su… j’aurais fais un effort vestimentaire ! »

C’était la seule chose qu’elle avait réussit à sortir… pas très glamour, mais elle espérait au moins que ses pommettes roses passeraient inaperçu grâce au sourire faussement détendu qu’elle offrait.

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novaleen huwley & eliàs borrowski
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Je le sais parfaitement, je suis un dragueur né. Je fais cela depuis l’époque du Lycée. Parfois, je me dis qu’il serait temps que j’arrête. Qu’il faudrait que je me pose un peu dans ma vie, après tout j’ai vingt six ans et la seule relation longue que j’ai eu à durer trois mois. C’est absolument rien trois mois. Je n’aime pas me poser avec une femme. J’ai peur des sentiments. C’est quelque chose que je n’ai jamais avoué à personne, mais les sentiments, m’attacher à quelqu’un au point de ne plus pouvoir m’en passer c’est quelque chose qui m’effraye. L’engagement. C’est ça que je ne veux pas. Et c’est quelque chose que m’entourage ne comprends pas. En particulier Joshua. Il est toujours celui qui me dit qu’il serait tant que je me trouve une copine et que je grandisse. C’est un sujet qui vire toujours en dispute entre nous. Il n’aime pas la manière que j’ai de me conduire avec les femmes et je dois avouer que parfois, moi aussi je me fais honte. Mais cela ne m’empêche pas d’utiliser mon très célèbre stratagème sur Novaleen ce soir. Tout cela commence avec une bonne bouteille de vin. Une attention et une façon aussi de désinhibé aussi un peu la jeune femme. Elle n’est pas coincée, mais je suis persuadé qu’avec un peu d’alcool dans le sang, elle pourrait être encore plus marrante. Et puis. La dernière fois nous avons passé la soirée ensemble et j’avais trouvé cela plutôt sympathique, alors pourquoi ne pas recommencer ?

Alors que je fouillais dans le frigo pour nous trouver de quoi manger, je finis par faire tomber un truc ce qui me fit lâcher un juron. Il m’arrive souvent de lâcher des gros mots, heureusement ici personne ne comprends ce que je peux dire. C’est comme cet après-midi au cinéma avec Joshua. J’ai tout de suite commencé à lui parler en Polonais pour être sûr que personne ne comprendrais ce qu’on était en train de se raconter. Et puis, je dois avouer que j’ai encore un peu de mal avec l’anglais. Finalement, je me retrouve nez à nez avec Novaleen qui semble être à la maison depuis un petit moment. Je m’excuse pour le désordre et le bruit que je viens de faire. Je suis ici chez moi aussi après tout, vu que je paye la moitié du loyer, mais bon… J’ai toujours l’impression de la déranger chez elle. Il faut que je me détende un peu là-dessus. Je lui parle de mon éventuel programme pour ce soir et je la vois rougir avant de me parler de sa tenue. « C’est pas grave. Je n’avais pas prévu de sortir d’ici. » Une nouvelle fois, je lui offre un beau sourire. « Et puis le vin, c’est juste comme ça, hein. » Je passe une main sur ma nuque. Je me sens un peu mal à l’aise d’un seul coup. « Je pensais aussi qu’on pouvait commander un truc à manger, peut être se regarder un film. Je suis un peu claqué ce soir. » Finalement je sors de quoi grignoter d’un placard. J’ai faim. Vraiment très faim. Je prends un paquet de chips et commence à en manger deux/trois. « Tu as passé une bonne journée ? »

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eliàs & nola

Nola ne fut pas plus rassurée de savoir qu’une sortie n’était pas prévue… a vrai dire, si elle ne faisait pas vraiment attention à elle, elle ne voulait pas passer pour une épave ! Surtout pas devant son nouveau colocataire de charme… D’accord, elle ne comptait pas spécialement lui faire du charme mais quand même ! Ce n’était pas très correct et elle s’en rendait compte à présent. C’était un truc de fille ça ! Souhaiter plaire sans forcément chercher à séduire. Et dans sa tenue actuelle, Novaleen n’était pas vraiment au top, mais à quoi bon ! Finalement il n’y avait pas d’ambigüité avec Eliàs. Du moins le pensait-elle. Après l’avoir entendu assurer que c’était juste comme ça, elle se détendit un peu et lui offrit son éternel sourire sincère. C’était dingue ! Ils ne se connaissaient que depuis peu mais déjà elle avait l’impression de vivre avec un ami. Nola trouvait sa compagnie très agréable et entre eux s’était simple, ils s’entendaient bien… A vrai dire elle avait été angoissé au départ, de prendre un colocataire masculin, mais dans l’urgence elle n’avait pas rechigné. Maintenant, elle se sentait tout à fait à l’aise. Quand à commander, c’était une bonne chose puisqu’elle aurait été incapable de cuisiner sans faire cramer le tout, comme toujours ! Elle acquiesça, et passa devant Eliàs pour sortir les quelques prospectus qu’elle avait reçu, où commander.

« Je suis bien d’accord ! De toute façon, commander c’est la plus belle action que je connaisse en cuisine… »

Bien piètre cuisinière. Enfin, elle savait décrocher son téléphone, et faire chauffer les plats tout près c’était déjà ça ! Sans attendre, elle piocha elle-même dans le paquet de chips pour en saisir une bonne poignée et s’assoir ensuite à la table de la cuisine en étudiant les prospectus.

« Moi aussi je suis naze… alors j’suis partante ! »

Nouveau sourire. Finalement c’était agréable de rentrer et de pouvoir discuter ! Et lorsque le jeune homme lui tendit une perche quand à sa journée de travail, elle engouffra deux chips et sembla avoir d’un seul coup avoir beaucoup de chose à dire.

« La vacherie de journée ! Ecoute… accoucher une riche c’est franchement une teigne ! La nana à même trouvé le moyen gifler son mari parce qu’il lui refusait une nouvelle voiture en ‘récompense’ de ‘son courage exemplaire’… Après elle s’en ai prise à l’équipe, une vraie furie ! On aurait dut éviter de lui faire une péridurale, elle aurait eut si mal qu’elle n’aurait pas eu le temps de grand-chose tiens… »

S’apercevant qu’elle s’était transformée en vrai moulin à parole, elle s’arrêta pour adresser un regard curieux à Eliàs, pour l’inciter à raconter sa journée aussi.

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novaleen huwley & eliàs borrowski
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Je crois que je ne remercierais jamais assez Novaleen d’avoir accepter de me louer sa chambre supplémentaire. Cela faisait un petit moment que je galérais pour trouver un appartement dans cette petite ville des Etats-Unis. Je voulais absolument venir ici pour voir Joshua. Lui ne pouvait pas m’héberger et puis de toute manière je voulais lui faire une surprise. J’avais tenté ma chance en lisant l’annonce de Nola sur un site de petites annonces et elle m’avait assez rapidement répondu. On avait échangé quelques mails avant qu’elle ne me donne sa réponse positive. Trois semaines plus tard, je débarquais chez elle avec ma petite valise et mon air de mec de l’Est. Depuis on apprend doucement à faire connaissance. Dès le premier jour, le courant est bien passé entre nous. On a déjà passé quelques moments ensemble. Elle m’a parlé d’elle et je lui suis parlé de mon pays. C’était toujours sympathique. Et ce soir j’ai bien l’intention de remettre cela. Je vois Novaleen se tendre quelque peu et je fais tout pour la rassurer. Elle est sexy avec son short, je trouve. Mais ça. Je me garde bien de lui dire. Je me contente alors de lui sourire. Je lui propose de commander un petit truc pour manger. J’ai la flemme de cuisiner et il s’avère que Nola n’est pas très douée pour cela. On dirait que je viens de lui proposer la meilleure chose qui soit. « Je te laisse le choix pour la peine. » De toute façon, je ne connais pas vraiment la bouffe chinoise et tout le reste. Ma mère n’était pas trop pour se genre de chose. Chez nous on mangeait Polonais et rien d’autre. Du coup j’ai un peu gardé l’habitude sans le vouloir. Mais depuis que je vis ici, je tente de goûter un peu de tout. La preuve je prends un paquet de chips alors que si j’avais été chez mes parents, ma mère m’aurait déjà mis une claque derrière la tête. La jeune femme plonge également sa main dans le paquet. Je continue à lui sourire comme un idiot. Visiblement nous sommes claqués tous les deux, mais cela n’empêche pas Nola de me raconter sa journée dans les moindres détails. Elle est sage-femme et apparemment aujourd’hui elle a eu une patiente plutôt compliquée. « Pauvre mec. Il faut réfléchir avant de faire des gosses. » dis-je alors en riant. Je sais qu’un jour j’aurais des enfants. J’en ai envie dans le fond, mais je préfère ne pas y penser pour le moment. Parce que je veux encore profiter de ma vie. Comme je ne cesse de le répéter. « Fallait la gifler en retour ma belle. Faut pas hésiter ! » Je rigole à nouveau. Avec moi, la pauvre femme n’aurait pas eu de traitement de faveur. Enfin. Je ne suis qu’un barman moi. Novaleen me retourne la question et je soupire quelque peu. « Je suis allé voir mon meilleur ami. Tu sais, Joshua. » Je lui avais déjà parlé de lui en lui expliquant pourquoi j’avais décidé de venir ici. Elle connaissait donc un peu l’histoire. « Mais ça c’est pas vraiment passer comme je le voulais. Il a pas l’air très heureux de me voir ici. » Je soupire à nouveau et plonge de nouveau ma main dans mon paquet de chips. « Tout ce voyage pour rien… Heureusement que ma coloc veux encore de moi. » dis-je alors en haussant quelque peu les épaules.

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eliàs & nola

Il était entendu qu’elle choisisse le menu de ce soir, elle allait en profiter ! A peine Eliàs lui avait laissé carte blanche qu’elle s’était mise à feuilleter les prospectus avec frénésie. Car si Nola ne faisait pas bien la cuisine elle savait par contre, la déguster avec un grand souci du détail… la gourmandise, son plus grand défaut ! Tout en continuant de grignoter des chips, elle écoutait Eliàs qui avait, il semblait, apprécié ses déboires avec cette riche future-maman qui lui en avait fait bavé toute la journée. Nola éclata de rire à la première tirade, ce n’était pas faux, mais elle s’empressa d’ajouter qu’il fallait surtout bien choisir avec qui ! Après tout la petite était magnifique, il n’y avait qu’à prier pour qu’elle n’ait pas plus tard, le caractère et la vanité de sa mère. Quand à la gifler… même si l’image l’avait fait rire également le ‘ma belle’ de la phrase avait suffit à la troubler. Nola n’était pas le genre de fille à se lancer à corps perdu à la conquête des hommes et en avait fréquenté bien peu jusque là. Sa vie sentimentale était un désastre, et elle était d’ailleurs encore blessée par la dernière relation qu’elle avait eut… Alors entendre ce genre de mots, aussi anodin soit-il, la bouleversait toujours. Novaleen ne répondit d’ailleurs pas et se contenta d’écouter Eliàs qui racontait à présent sa journée.

Et elle avait eut l’air au moins aussi nulle que celle de Nola ! Effectivement, ils avaient déjà parlé ensemble de son meilleur ami, pour qui il avait quitté son pays natal et entreprit une nouvelle vie dans ce pays monumentalement différent du siens. D’ailleurs, un aussi grand dévouement lui avait fais croire au départ qu’il y avait bien plus que de l’amitié entre eux deux… mais à l’entendre parler de lui Nola avait constaté que non, c’était deux grands potes, rien de plus ! Novaleen fut donc asser triste d’entendre Eliàs lui avouer que tout ne s’était pas passé comme il l’avait imaginé. Peinée (et oui c’est une très grande sensible !!) elle se leva pour aller s’appuyer près de son colocataire, profitant au passage de la proximité du paquet de chips pour en piocher deux trois.

« C’est bizarre quand même ! Mais tu dois asser bien le connaitre pour rattraper le coup. Au final je suis sur qu’il sera très content de t’avoir retrouvé ! »

Elle lui donna un léger coup d’épaule qui se voulait réconfortant et ajouta avec un sourire à s’en décrocher la mâchoire :

« Et bien sur que je veux encore de toi ! Sinon, comment payer ce foutu loyer ?! En plus sa fais jolie quand j’invite des copines…»

Nola éclata de rire avant de retrouver sa pile de prospectus et d’en brandir un avec son punch habituel. De la bouffe indienne, rien de tel pour remonter le moral des troupes !

« Un curry te tente ? »

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novaleen huwley & eliàs borrowski
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Installer dans la cuisine, on parle de notre journée avec Novaleen. Cela me fait plaisir. Depuis quelques années, je suis habitué à vivre seul en Pologne. Bon. Il y a toujours une fille qui traîne dans mon lit. Enfin pas toujours, mais régulièrement quoi. Mais je n’ai jamais eu de colocataire et jamais je n’aurais imaginé vivre avec une femme un jour. Pourtant tout va bien avec Nola. Elle me parle de la femme qu’elle a accouchée aujourd’hui et je lui donne quelques conseils en riant. On se détend et on pioche tous les deux dans le paquet de chips que j’ai à la main. Pendant ce temps, la blondinette est en train d’étudier les différents menus qu’elle possède pour nous commander quelque chose à manger ce soir. Je lui laisse le choix, mais je sais déjà que je vais la titiller. Elle me retourne la question sur ma journée et je lui parle de Joshua. Elle connaît un peu l’histoire et au moins à elle je peux lui parler de la déception que j’ai pu ressentir dans la journée. Je me sens mal d’avoir fait tout ce chemin pour que Joshua me parle de cette manière. Enfin. Novaleen viens se poser à côté de moi et tente de me rassurer. « Je sais pas… » Je me repasse le cours de mon après-midi à l’esprit, mais je ne vois pas comment je pourrais arranger tout cela. « Il pense qu’à sa copine là. Il est trop romantique ce garçon. » dis-je alors en riant nerveusement. Joshua a toujours été très différent de moi sur le sujet. Lui il veut se caser. Je suis persuadé qu’il veut déjà des enfants aussi. Je le connais par cœur, il n’est pas comme mon petit frère pour rien après tout. Enfin… La seconde remarque de ma colocataire me fait de nouveau sourire. Je tourne la tête et baisse les yeux vers elle. « Ah parce que je te sers de toy boy maintenant. Génial ! » Je sais bien qu’elle plaisante, mais l’autre jour lorsque je suis rentré une de ses amie était là. Elles ne m’ont pas lâché du regard le temps que je passe dans le salon et dans la cuisine. Je m’étais un peu senti épier, mais bon. C’est le genre de chose qui m’amuse après tout. Elle finit par me brandir un prospectus et je hausse les épaules. « Oui parfait. » Novaleen attrape le téléphone pour passer sa commande et je finis par l’entraîner dans le salon. On s’installe dans le canapé et j’allume la télé. Novaleen s’assoit et je m’étale littéralement dans le canapé. Ma tête se pose sur ses genoux et je lève les yeux vers elle tout en lui souriant longuement. « On est bien installer non ? » Ce soir, j’ai envie de la taquiner. De voir jusqu’où je peux aller avec elle.

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eliàs & nola

Novaleen l’avait écouté sans rien dire, constatant sa déception quand à ses retrouvailles avec son meilleur ami. La vie était parfois cruelle, elle changeait les gens, et l’on était souvent déçu par ceux que l’on connaissait depuis longtemps… que l’on connaissait auparavant par cœur. Dans le cas d’Eliàs, il y avait sans doute des détails qu’elle ignorait, aussi ne se permit elle ni dé délivrer des pseudos conseils, ni de juger le fameux Joshua. Elle se contenta de soutenir son colocataire, c’était bien la moindre des choses. Car comme toujours, elle ne supportait pas de voir les autres souffrir… évidemment, Eliàs en faisait partit –et d’une manière asser importante, bien qu’elle ne le connaissait pas depuis longtemps. Nola fut donc rassurée de le voir plaisanter à nouveau, il avait rapidement chassé ses idées noires et elle en fut réjouie ! Aussi éclata-t-elle de rire lorsqu’il la taquina sur son emploi de Toy Boy.

« En faite, je pensais plutôt à 'plante verte' de luxe ! »

Pour ne pas dire œuvre d’art… Il fallait dire qu’Eliàs était un très beau garçon et que son accent avait de quoi faire fondre. La réaction de son amie l’avait d’ailleurs rendu quelque peu jalouse. Car une fois Eliàs hors de vue, elle avait déclaré qu’elle le croquerait bien… et Nola n’avait pas vraiment apprécié, sans comprendre sa propre réaction. Rien que d’y repenser, elle en fut toute troublé mais heureusement, elle réussit à le cacher en téléphonant pour commander (sa spécialité, la commande par téléphone !). Seulement, elle n’était pas hors de danger et elle s’en rendit compte dès qu’elle raccrocha, alors emportée par Eliàs vers le salon. Nola se laissa porter sans trop de résistance mais se demanda quand même ce qu’il se passait. Elle jeta alors le fixe sur la première table venue et tira une grimace de désarrois en le voyant chuter à terre… Mais elle le laissa là, puisqu’Eliàs ne lui laissa pas le ramasser. Une fois dans le salon, elle s’installa sur le canapé… et se figea parfaitement lorsqu’Eliàs s’étala sur elle pour poser sa tête sur ses genoux et planter son regard dans le siens. Une chance à vrai dire car elle avait été à deux doigts de se lever d'un bon et de renverser le jeune homme ! Elle se sentit rougir, et détourna les yeux. Encore un blocage… la promiscuité, c’était difficile pour elle en temps normal alors avec Eliàs, qu’elle connaissait à peine, s’était pire encore ! Et puis, Nola s’était fais briser le cœur il y avait quelques semaines et en souffrait aussi. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de trouver le naturel et le contact d’Eliàs diablement agréable !

« Et bien… à vrai dire je crois que je suis assise sur quelque chose… »

Ne sachant pas où poser les mains, elle les laissait à moitié en l’air. Et dans son fort intérieur, elle pleurait d’être aussi peu douée… Mais elle s’interrogeait d’avantage sur les intentions d’Eliàs. Est qu’il… fleuretait ?!! A cette pensée, elle sentit ses joues chauffer et son esprit perdre de la mesure… Vivement que le livreur arrive !

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novaleen huwley & eliàs borrowski
« Toutes les chansons ont une fin.
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Je vois bien que la jeune femme se retient de me faire des remarques sur mon amitié avec Joshua. Elle ne connaît pas tout et je trouve ça admirable de sa part, qu’elle ne se permette pas de nous juger. Je sais que les choses finiront par s’arranger avec mon meilleur ami. Il est têtu, mais moi aussi. On se connaît depuis si longtemps que ce serait trop dommage de laisser notre amitié se ruiner de cette manière. Je pense que dans le fond il le sait aussi bien que moi. Il faut juste que l’on mette les choses à plat et qu’il se remette aussi de la surprise que je lui ai faite. Il ne s’attendait pas à me voir ici et je connais Joshua. Il croit que je suis venu lui ruiner son rêve américain. Comme si moi aussi je n’avais pas le droit de quitter la Pologne. Enfin… Il ne faut pas que je me concentre là-dessus ce soir. Il faut plutôt que je pense à ma colocataire qui me soutient du mieux qu’elle peut. Je lui fais un petit sourire et très rapidement la discussion change totalement. Elle me qualifie de plante verte de luxe et j’explose de rire. « T’es en train d’insinuer que j’ai pas de cerveau ? » Non parce que je sais parfaitement que je suis loin d’être très intelligent, mais quand même. Je n’ai jamais fini les études et parfois j’en ai honte, mais je vis très bien comme cela également. Je rigole à nouveau et la jeune femme s’éclipse pour nous commander à manger. Je la laisse faire avant de l’attraper par le bras et l’entraîner dans le salon. Ce soir j’ai envie de jouer avec elle. J’ai conscient que ce n’est pas forcément la meilleure des idées qui soit, mais je crois que c’est plus fort que moi. Elle pourrait me foutre à la porte si je deviens trop entreprenant et que ce n’est absolument ce qu’elle cherche. Pourtant… J’ai l’impression que je pourrais tenter quelque chose avec elle. Je ne sais pas pourquoi. Peut être à la façon dont elle me regarde. Je la laisse s’asseoir sur le canapé et me vautre sur ce dernier en posant ma tête sur les cuisses de la jeune femme. Oui je ne me gêne pas. Mais j’ai toujours été très tactile et je suis d’un naturel certains. Tout de suite pourtant je remarque qu’elle ne se sens pas à l’aise du tout. Elle n’ose même pas bouger. Je me relève quelque peu et prends appui sur mon coude pour me tourner vers elle. « Je suis trop envahissant c’est ça ? » Je ne veux pas la brusquer. Parce que moi je l’apprécie cette blondinette. Je n’ai pas envie de la perdre pour une connerie en tout cas. Je ne sais pas l’expliquer, mais bon… « Hésite pas à me le dire Nola. Je sais que je suis très tactile et trop naturel parfois. On m’a souvent fait des remarques là-dessus. » Dis-je en souriant quelque peu. Je me relève complètement et attrape la télécommande pour zapper un peu sur la télévision. Je reste tout de même assis à côté de la jeune femme et ma main effleure sa cuisse. Je me surprends à vouloir plus. Vraiment plus…

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eliàs & nola

Le coup de la plante verte avait été bien pris par le jeune homme, qui renchérit alors, demandant si d’après Novaleen, il n’avait pas de cerveau. Bien sur elle n’en pensait pas un mot mais ne se priva pas d’un air légèrement mystérieux, l’air de dire que peut être il était trop beau pour être brillant. Et si elle n’arrivait pas à le dire, c’était seulement qu’elle le pensait parfois. Jamais elle n’avait habité avec d’autres personnes que ses parents (sans compter les camps au Pérou, puisqu’il ne s’agissait que de quelques lits parsemé dans des tentes) et encore moins avec un jeune homme très séduisant, à l’accent ravageur et qu’elle ne connaissait que très… très peu. Mais si la situation ne la rendait pas forcément à l’aise, elle s’en sortait bien car pour être sincère, elle l’appréciait beaucoup. Tout coulait de source, c’était facile de discuter avec lui, alors Novaleen s’était plutôt bien adapté. Jusqu’au moment où Eliàs s’était allongé sur elle… Complètement crispé, elle n’avait osé bouger pendant quelques instants. Fort heureusement, Eliàs avait eut le tact de s’en rendre vite compte et de réagir en conséquence. A sa question, elle fut incapable de répondre. Non, envahissant… c’était pas vraiment ça ! En faite, Nola en était certaine : le problème venait sans doute d’elle. Elle mettait trop de barrières entre elle et les autres, elle semait trop d’embuches, bloquait trop sur des gestes si simple et si innocent juste parce qu’elle avait peur… du rejet.

Nola se contenta juste de faire non de la tête, sentant ses pommettes bruler et en observant Eliàs se redresser en lui expliquant à quel point il était tactile. Et voila, encore une fois elle avait trouvé le moyen de passer pour une coincée (qu’elle était sans doute au fond !!) alors qu’il s’agissait simplement d’une démonstration d’affection. Après tout à force de vivre ensemble et même si c’était depuis peu de temps, ils avaient déjà tissés des liens d’amitiés ! Novaleen se détendit alors grâce à cette explication et soupira discrètement pour évacuer son stress avant de prendre enfin la parole (non sans se racler la gorge, qu’elle avait encore de serrer sous l’émotion).

« Faut avouer que c’est surprenant ! Mais au moins, je n’aurais pas besoin d’adopter de chat avec un colocataire pareil… »

Et si il ronronnait, s’était la totale ! Et alors qu’Eliàs commençait à zapper la jeune femme retrouvait le sourire en même temps que sa sérénité. Même lorsqu’il se lit à lui effleurer doucement la cuisse, Nola se contenta simplement de s’enfoncer confortablement dans le canapé. Après tout il venait de le dire, il était tactile alors il n’y avait pas de quoi s’affoler ! (Quelle naïve !) Et puis, c’était doux et délicat, une sensation qu’elle appréciait. Elle avait l’impression qu’avec lui, c’était facile… alors pourquoi se prendre la tête ?

« Bon alors, tu l’ouvre cette bouteille ? »

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novaleen huwley & eliàs borrowski
« Toutes les chansons ont une fin.
Est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ? »
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Je ne sais pas réellement ce qui me prend, mais ce soir j’ai réellement envie de me rapprocher de la jeune femme. Mes instincts de dragueur reviennent en force. Cela fait un petit moment que je n’ai pas fait cela. En débarquant ici, je suis déjà deux/trois fois dans des bars, mais je ne suis jamais rentré avec une femme à l’appartement. Par respect pour la jeune femme. Je me vois mal me lever un matin et voir les deux femmes dans la cuisine à se regarder en chien de faïence. Non très peu pour moi. Je n’aime pas les conflits et je ne suis pas là pour me faire la guerre avec la jeune femme. Et puis je ne sais pas. En ce moment, c’est Novaleen qui m’intéresse. Je ne vais pas dire qu’elle m’obsède, mais je pense souvent à elle. Depuis cette soirée que nous avons passée ensemble et où on a appris à se connaître. Depuis on n’a pas vraiment eu le temps de se poser de nouveau ensemble et ce soir j’ai bien l’intention d’en profiter. D’ailleurs, je me jette presque sur elle. Bon pas à ce point là, mais je m’étale bien sur le canapé. On va dire cela comme cela, je m’étale. Je pose ma tête sur sa cuisse et ferme les yeux un instant. Moi je me sens bien installer, mais il semblerait que ce n’est pas vraiment le cas pour elle. Je sens tout de suite que Novaleen est tendue. Elle semble mal à l’aise et je me relève assez rapidement pour m’excuser. Je sais que je suis quelqu’un de très tactile. Joshua m’as souvent fait la remarque. Pour lui, je deviens trop rapidement familier avec les gens que j’apprécie, mais que je ne connais pas forcément. C’est exactement ce que je suis en train de faire avec la blondinette et c’est quelque chose qui semble la bloquer. Assez rapidement je m’excuse. Je ne veux pas qu’elle se sente mal à l’aise, loin de là. Malgré tout, sa remarque me fait rire. « Je te préviens, je ronronne pas. » dis-je alors en riant de plus belle. Je finis par me redresser afin de m’asseoir correctement dans le canapé. Pour autant, je n’oublie pas mon idée de me rapprocher d’elle. Je laisse ma main glisser sur sa cuisse. Du bout des doigts je m’amuse, inconsciemment, de dessiner des arabesques sur son jean tout en zappant sur la télévision. Très rapidement ma colocataire me demande si j’ai l’intention d’ouvrir la bouteille que j’ai achetée pour nous. Je souris et finis par me lever. Je me dirige vers la cuisine et prends deux verres à pied avant de déboucher ma bouteille. Je reviens avec tout cela au salon et nous sert deux verres. J’en tends un à la jeune femme et nous trinquons. « Savoure le celui-là. » dis-je en souriant à nouveau.

La discussion devient de plus en plus fluide. On boit, on discute, on rigole, on se taquine même. C’est presque parfait dans le fond. Je me surprends à réellement aimer cette soirée. Je n’aurais jamais pensé vivre quelque chose comme cela un jour quand même. Très rapidement on termine notre bouteille de vin et je vais en chercher une autre. Novaleen semble déjà un peu pompette et cela me fait rire de plus belle. « Ca va ? Tu tiens le coup ? » demandais-je alors qu’elle me rejoint dans la cuisine, un sourire idiot sur ses lèvres.

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i'm gonna seduce you...

eliàs & nola

Et voila il sortait la vanne sur le ronron, et Novaleen éclata de rire. Soit s’était incontournable soit ils étaient sur la même longueur d’onde… et Nola adorait cette idée là. La grande fleur bleue avait toujours raison de la terre à terre, qui vraisemblablement ne trainait pas souvent dans le cas ! Et quand Eliàs déboucha la bouteille, il était partit pour de bon, le bon sens ! Elle pouffa presque en l’entendant déclarer que c’était un vin à savourer. C’était mignon, à croire qu’il s’agissait d’un grand cru… Aussi ne résista pas à la petite pique amicale qui s’imposait
.
« Ooooh alors on a cassé sa tirelire ?! »

Puis sans attendre elle attrapa son verre pour y tremper ses lèvres. Pas mal, bien qu’elle ne soit pas une experte… du tout ! La discutions s’anima d’un seul coup, comme la dernière fois. Avant tant de simplicité que Nola se sentait libre et détendue. Elle riait de bon cœur sans même penser à ce qu’Eliàs pouvait bien pensé d’elle, alors qu’avec un garçon, c’était jamais si facile ! Elle avait toujours peu d’entrer dans la séduction et des maladresses qui s’en suivaient toujours. Avec lui elle n’avait pas peur, lui faisait confiance, c’était étrange non ? Cette question, elle se la posait, mais grâce à se moment si agréable, elle l’oubliait totalement. Comme les quelques verres qu’elle avait enchainé dans la conversation… Sa tête commençait à tourner, légèrement mais surement. L’alcool, elle ne le tenait pas le moins du monde ! Et lorsqu’Eliàs retourna dans la cuisine avec la bouteille vide, elle se leva en titubant presque, elle le suivit en se tenant le front mais sans jamais cesser de sourrire.

« Désolé mais je crois que je vais continuer au jus d’orange… Sinon je risque de finir… j’ose même pas y penser ! »

Mais avant même d’ouvrir le frigo, on sonna à la porte et Nola se précipita dans l’entrer en hurlant « Curryyyyyyyy !! » . Elle allait pouvoir éponger un peu l’alcool de son estomac tiens. A peine eut elle ouvert et régler la note qu’elle referma et retourna dans la cuisine.

« J’invite, mais tu dresse les plats ! »

Ni une ni d’eux elle quitta la pièce avec un clin d’œil et retourna s’affaler dans le salon, zappant un peu en attendant qu’Eliàs arrive avec la bouffe.

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novaleen huwley & eliàs borrowski
« Toutes les chansons ont une fin.
Est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ? »
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Je suis assez fier d’avoir pensé à acheter une bouteille de vin. Parce que sinon, je crois que j’aurais eu du mal à trouver une excuse pour pouvoir passer la soirée en sa compagnie. Bon. J’aurais juste puis lui demander si on pouvait dîner ensemble, mais je ne sais pas. L’excuse d’avoir ramener quelque chose passe un peu mieux, je pense. Puis on dit que l’alcool délie les langues également. J’ai envie de voir Novaleen se déchaîner ce soir, je veux vois s’amuser et se lâcher. Elle est souvent un peu trop sérieuse à mon goût. Enfin pas sérieuse, mais réserver. Cela se voit que parfois elle se retient. Alors que j’aimerais bien la voir rire de bon cœur. Se lâcher. Nos verres remplis, on s’installe un peu plus confortablement dans le canapé pour bien démarrer notre soirée. Comme toujours depuis que j’ai emménagé ici, la conversation s’installe très facilement. On parle de nouveau un peu de nos boulots, de nos amis respectifs. Une nouvelle fois, je lui parle de mon pays natal et lui fais savoir qu’elle devrait venir visiter un de ces jours. On rigole et surtout on boit. Il ne me faudra que quelques minutes pour que ma bouteille soit entièrement vide. Elle à une bonne descente la petite blonde n’empêche. Cela me fait encore plus rire. Par contre, il semblerait qu’elle est du mal à tenir quand même. Contrairement à moi. Bon. En même temps, on va dire que j’ai l’habitude. Je ne serais pas barman si je ne savais pas tenir l’alcool. Puis bon. On ne peut pas qualifier le vin comme un alcool fort. Enfin. Je me lève et décide d’aller nous chercher un autre truc à boire. Quelque chose de plus fort justement. Alors que je me mets en fouille intensive dans la cuisine, Novaleen me rejoins en zigzaguant quelque peu. Elle me fait savoir qu’elle va ce mettre au jus d’orange et j’explose de rire. « Bah alors. T’es une petite joueuse ? » Quand elle me dit qu’elle ne sait pas ce qu’elle pourrait faire si elle continue à boire, un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres. Je me rapproche d’elle, dangereusement et rapproche mon visage du sien. « Ca pourrait être marrant justement… » Je m’emballe ? Non du tout. Mais bon… Elle me plaît merde. J’aimerais bien l’embrasser, juste pour voir. Je suis prêt à sauter le pas, lorsque quelqu’un sonne à la porte, brisant mon moment. Fait ch*er. Novaleen part en courant jusqu’à la porte et au bout de quelques minutes reviens avec nos plats pour ce soir. Elle à l’air toute heureuse et surtout toute excitée. Peut être que je n’aurais pas dû la faire boire autant. Mais bon. Je nous sors deux assiettes et les couverts. Avant d’attraper une bouteille de vin que j’ai trouvé dans un placard. Je ne vais pas la laisser boire de l’eau. Ce n’est pas envisageable. On retourne dans le salon et je sors nos plats avant de lui tendre une assiette bien pleine. « Ca à l’air bizarre ton truc quand même. » dis-je en observant ce qu’elle à entre les mains. Bah oui. Personnellement je n’ai jamais mangé Indien. Faudrait que je lui cuisine un truc un jour. Juste pour qu’elle voit ce que l’on mange chez moi. On mange tranquillement et au final, je dois dire que ce n’est pas mauvais. Novaleen s’en ai mis un peu sur la joue et je me rapproche doucement d’elle. « Tu mange comme un mec. » dis-je en riant avant de poser ma main sur sa joue et essuyer la trace de sauce au coin de ses lèvres avec mon pouce…