The mysterious death

extérieur

C'était un officier dont était responsable Allie qui avait reçu l'appel paniqué de l'assistante du maire. Et tout était allé très vite. Une dizaine d'agents restait au poste afin de recueillir les appels. Le reste partait pour la mairie, on s'entassait dans les voitures. Lorsqu'Allie était venue à Brattleboro pour devenir lieutenant de police, elle s'attendait à tout sauf à devoir résoudre un meurtre. Une fois sur la scène du crime, elle considéra un moment le corps sans vie du maire et la mare de sang qui l'accompagnait. Allison ce serait presque crut de retour à Boston. Il fallait contenir la foule, une partie des agents installa des barrières. Quand à la jeune femme, avec un collègue ils se chargèrent de retenir le personnel et les personnes présentes pendant le crime. Allie regarda les familles fondatrices regroupées dans un coin. Elle ne les sentait pas, trop investis dans la ville pour n'avoir rien à voir avec cette affaire. Mais elle n'en pouvait plus. Les cris, les gens affolés, elle allait en frapper un. Ils n'avaient vraiment aucune organisation. Elle sortit sur les escaliers d'honneur, un de ses collègues bataillaient avec les journalistes. Elle contempla la scène. Un officier vint la cherche, les membres du conseil municipal était dans la salle du conseil. Il allait falloir récupérer les premiers témoignages. Allie re-rentra et alla dans la salle du conseil. Elle sortit un carnet et un stylo, elle partait à la chasse aux infos. "S'il vous plait un peu d'attention! Nous allons vous interroger soyez coopératif ou vous serez considérés comme suspects!"

- Mairie de Brattleboro, extérieur jour -
Nikki ne savait plus où donner de la tête. Elle avait l'impression qu'on l'avait assommé derrière la tête et qu'ensuite, son attaquant lui avait donné des coups de pieds dans le ventre. Pourtant, ce n'était pas elle qui se trouvait étendue sur le sol du hall de mairie. Non, c'était Richard DeGray, le maire de Brattleboro. Il avait soutenu sa candidature en tant que conseillère municipale. Ils s'étaient toujours très bien entendus. Cette tragédie lui déchirait le cœur. C'était dans ce genre de moment que nous réalisions la fragilité de la vie. Derrière la barre de sécurité, la vision de la brune se troublait. Les sirènes rompaient le calme de la petite ville du Vermont. Son regard se posait sur les différents individus présents de l'autre côté, dans le feu de l'action. Nikki ignorait où se trouvait ses frères et sœurs ou même ses collègues de travail… Ni même si Dave allait bien. Une vague de nausée la saisit. La jeune femme s'éloignait de la foule quelques instants pour prendre un bol d'air frais. Après quelques maigres secondes, la belle retrouvait déjà ses forces. Son visage se ferma alors qu'elle s'approchait de nouveau des barrières de sécurité. Du haut de ses talons, elle pouvait apercevoir de nombreux visages presque inconnus, presque familiers. Ils étaient paniqués. Ils avaient peurs. Ils avaient besoin de quelqu'un pour les rassurer. Stratford, le lieutenant de la police de Brattleboro tenta de calmer l'agitation présente. Cela semblait marcher l'espace d'un instant avant que le brouhaha ne reprenne son cours. Nikki décida qu'il était temps pour elle de faire son travail... La brunette demanda à emprunter un des portes de voix d'un officier de police. Son regard assuré se déposait sur la foule rassemblée. Se tenant bien droite, la demoiselle porta l'appareil à ses lèvres. « Habitants de Brattleboro, pour ceux qui ne me connaitraient pas, mon nom est Nikki Baldwin. Je suis conseillère municipale pour la mairie de Brattleboro depuis quelques mois maintenant. Comme nombreux d'entre vous, je suis née ici et mon chemin a croisé celui de Richard de nombreuses fois. Je tiens d'abord à adresser au nom de toute la mairie de Brattleboro, mes condoléances à l'ensemble de ses proches. Cette tragédie ne sera pas oubliée. Je suis sûre que nous pouvons compter sur la police de Brattleboro pour trouver le coupable. Afin qu'ils ne puissent faire leur travail correctement, je vous prierais de vous reculer et de ne dépasser sous aucun prétexte la barrière de sécurité. Ceci est pour votre bien ainsi que celui de notre maire. Nous vous informerons dès que nous en saurons davantage. Ne vous en faîte pas, tout se passera bien. Gardez votre calme... La situation est entre de bonnes mains, celles du Lieutenant Stratford et de ses officiers. »

Hendrix renifle la même brindille d’herbe depuis maintenant bien dix minutes. J’adore mon chien, j’adore passer du temps dehors avec lui mais il abuse un peu… J’avais prévu une longue balade et finalement, on n’avance pas beaucoup. Je lâche un petit soupire de soulagement lorsque mon ami à quatre pattes décide enfin de marcher pour continuer sa balade. Skate sous le bras, Hendrix dans mon autre main, on avance en plein centre ville. En temps normal, j’évite de me balader avec lui dans la foule mais on n’a pas eu le choix pour une fois alors il faudra faire avec. Mon dalmatien m’attire tout d’un coup dans une direction qui n’était pas prévue au programme. On s’approche de la Mairie mais tout d’un coup, une foule de personne me bouscule pour courir vers l’entrée. Hendrix se met à aboyer à mes côtés, lui aussi chahuté de tous les côtés. Je tire mon dalmatien contre moi pour éviter qu’il ne se passe écraser et me hisse sur la pointe des pieds pour essayer de voir ce qu’il se passe à la Mairie. Mais je ne vois pas grand chose à part une foule de journaliste et autres policiers. Il a dû se passer quelque chose et immédiatement, je pense à mon amie Nikki. J’espère qu’elle n’est pas concernée. Je ne suis pas de nature très curieuse mais étant donné que je connais bien quelqu’un qui travaille dans ce bâtiment, je ne peux pas m’empêcher d’essayer de regarder par-dessus. Hendrix recommence à aboyer ce qui a pour effet d’effrayer certaines personnes. Je me fraye un chemin parmi la foule et arrive devant des barrières. Tout d’un coup, la voix de Nikki se fait entendre. J’écarquille mes yeux. C’est quoi tout ce remue ménage ? Des condoléances ? Je ne comprends pas, le Marie est mort ? nikki demande à tout le monde de reculer de la barrière pour laisser la voix libre aux autorités. Je me retourne et constate que je suis au milieu des photographes et autres journalistes. Je m’en fiche. J’essaie d’accrocher le regard de mon amie pour m’assurer qu’elle va bien mais tout le monde me bouscule moi et mon chien. « Oh, faites attention s’il vous plaît ! » dis-je dans mon anglais plus ou moins maitrisé. Je me suis beaucoup amélioré depuis que je connais Jessie mais mon accent tranche encore beaucoup. « NIKKI ?! » appelais-je par-dessus la foule.

Allison était reconnaissante de voir que Nicole Baldwin prenait les choses en main pour calmer la foule. Elle avait déjà suffisamment à faire à l'intérieur. La situation aurait été gérée différemment dans une grande ville, mais hélas pour Brattleboro, les officiers étaient plus habitués aux problèmes de voisinage qu'aux meurtres de personnes notables. Si bien que tous étaient paniqués face à la gravité de l'événement. Stratford colla son calepin et son stylo dans les mains de son second et rejoint Nikki. "Nous allons vous demander de garder votre calme. Dans ces circonstances tout le monde doit y mettre du sien afin de nous faciliter la tâche. Si vous vous souvenez de quoi que ce soit, faite nous en part. Si un des agents de la police venait à vous convoquer au commissariat ne résister. Nous voulons simplement mettre le plus de chance de notre côté pour cerner le coupable de ce crime atroce." elle hocha de la tête comme pour se convaincre elle-même qu'elle trouverait une solution. Elle remercia la jeune femme à ses côtés d'un sourire. "J'espère que je peux vraiment compter sur vous pour gérer tout ça." dit-elle en désignant la foule devant elles. Elle remonta ses manches et chercha un échappatoire. Et si un regard trahissait le coupable, et si tout pouvait se régler aussi rapidement que c'était arrivé? Mais rien, les regards étaient parfaitement innocents, perdus, hagards. Tous cherchaient la même chose qu'Allie, seulement eux comptaient sur elle pour trouver l'auteur de tout ça afin de pouvoir retourner à leur petite vie tranquille. Et elle ne pouvait compter que sur elle-même et ceux qui lui servaient de sous-fifre. Elle n'était pas sortie d'affaire la petite flic de Boston.

the mysterious death.

Tu étais fatiguée, même exténuée. Une nuit passée à commettre des actes que tu ne pourrais décrire de vive voix. Tu espérais simplement que ce serait la dernière fois que ton frère te demanderait de jouer de tes charmes pour pouvoir endormir la conscience d'un homme qu'il avait désiré éliminer de son échiquier. Tu étais l'une des pièces maîtresses, indispensable se plaisait-il à dire. Tu ne voulais le décevoir, après tout il était ta chaire et ton sang et rien ne pourrait jamais changer ce fait. Tu soupirais longuement, tes talons sombres claquant sur l'asphalte tandis que tu te dirigeais, t'éloignais même d'une vie imposée, peu aimée, même si ton amour pour ton frère ne s'éteignait, flamme qui continuait de brûler en milieu de cendres éteintes. Ton regard de glace se posait alors sur un bruit provenant du trottoir en face, une foule massive, des affolements, des cris, des pleurs. Tes dents se plantaient dans le mégot de ton doux poison alors que la curiosité va t'étreindre. Tu t'avançais à pas feutrés vers ces habitants qui étaient rassemblés autour de barrières radars, les séparant...d'une scène de crime. Tes prunelles s'agrandissaient alors que la cigarette vint s'écraser à tes pieds, talon qui vint l'éteindre tandis que tes doigts glissaient dans l'ébène de ta chevelure. Tu croisais tes bras, écoutant d'une oreille les chuchotements, les rumeurs...Ceux d'un meurtre, celui d'un homme important, le maire. Ton visage restait impassible alors qu'une brune élancée commençait un discours qui confirmait les soupçons de certains. Une mort atroce. Tu levais les yeux vers une jeune blonde qui prit ensuite la parole, tout en la mirant d'un regard sombre. Finalement, tu te détournais, venant t'appuyer contre les barrières radars, indifférente à ce qu'il se passait autour de toi. « Quelle tristesse... » laissais-tu échappé tout en jetant un coup d'oeil aux personnes qui t'entouraient. « Je serais curieuse de savoir qui va jouer les vautours pour les prochaines élections. » dis-tu plus à toi même qu'aux personnes proche de ton être, sortant un paquet de cigarettes de ton blouson, cigarette éteinte que tu mis entre tes lèvres, cherchant hargneusement ton briquet dans ton sac à main.

- Mairie de Brattleboro, extérieur jour -
Nikki faisait son possible pour aider. Ce n'était pas vraiment dans sa nature tout simplement de rester assise les bras croisés. Elle faisait bien souvent trop que pas assez. Comme en cet instant où Nikki avait pris les devants en cet été de crise. La demoiselle prenait la parole, tentant de calmer ses électeurs, ses voisins, ses amis. Il fallait surtout garder son calme dans un moment pareil. Un pas de trop et la scène de crime était contaminée. Ils ne pouvaient pas risquer de compromettre l'arrêt du coupable. Non, Richard DeGray méritait que justice soit rendue. Sa mort ne serait pas veine. Alors que son visage se refermait, la lieutenant se rapprochait d'elle. "J'espère que je peux vraiment compter sur vous pour gérer tout ça. ", lui dit la blonde avec un sourire. Nikki se redressa afin de rester bien droite puis lui adressa un sourire. Ses jambes étaient quelque peu chancelantes. Mais c'était son devoir en tant que conseillère d'aider les forces de l’ordre à faire leur travail... Enfin, il lui semblait.  « Du mieux que je peux et dans la limite de mes habilités, oui. Vous pouvez compter sur moi, Allison. Je me permet de vous appeler Allison. Dîtes moi simplement, ce que je peux faire pour vous. », rétorqua la jeune femme avec un sourire au coin des lèvres. Son regard quitta la gardienne de la paix pour rejoindre la foule devant elle. Une voix familière lui parvint à travers l'agitation. Joshua. La brune lui fit signe de la rejoindre. Ne souhaitant pas laisser brutalement Stratford, au beau milieu de leur conversation. La brunette inspirait et expirait silencieusement écoutant ce que la demoiselle lui expliquait. De nombreux habitants semblaient s'ajouter de nouveau à ceux déjà présents. La nouvelle devait circuler bien trop vite... « Peut-être devrions nous faire une veillée ou quelque chose du genre... », exprima alors la conseillère dont la mort du maire avait peiné presque autant que certains visages sombres devant elles.